Le rugby, bien que moins rémunérateur que d’autres sports, compte de nombreux joueurs qui ont accumulé des fortunes impressionnantes. Voici un aperçu des cinq rugbymen les plus riches du monde, basé sur les données du site Celebritynetworth.com.
Sonny Bill Williams (Nouvelle-Zélande) – fortune estimée à 13 millions d’euros
Voilà un sportif polyvalent, qui s’est essayé au rugby à XIII, et à la boxe, même si la reconnaissance est venue du rugby à XV. Deux fois champion du monde de rugby, un fait très rare (seuls 21 joueurs ont réussi cette prouesse), il est aussi connu pour s’être converti à l’islam en 2009, alors qu’il jouait sous les couleurs du RCT (Toulon).
Sonny Bill Williams s’est retiré des terrains de rugby en mars 2021, à 36 ans, pour se consacrer pleinement à… la boxe.
Mike Tindall (Angleterre) – 18 millions d’euros
Époux de Zara Phillips, petite-fille de la Reine Elizabeth II, l’ancien international anglais ne doit pas sa fortune à son passé sur les terrains de rugby (8 saisons à Bath, et 9 à Gloucester) mais à son union avec Zara, une membre de la famille royale.
Une richesse avec laquelle il tente de faire le bien : chaque année depuis 2013, Mike organise un événement caritatif pour lever des fonds pour les groupes de personnes handicapées et la recherche sur la maladie de Parkinson.
Jonny Wilkinson (Angleterre) – 18,5 millions d’€
Héros de la Coupe du Monde 2003, Jonny Wilkison a tout du gendre idéal : une belle gueule, une réputation impeccable (gentleman, n’est-ce pas ?) et un compte en banque apparemment bien garni. Il avait d’ailleurs un contrat exceptionnel à Toulon en 2013/2014, gagnant près de 60 000€ nets par mois, ce qui était énorme à l’époque.
L’art du drop par Jonny Wilkinson 🎯#SixNations | @EnglandRugby pic.twitter.com/ZViTUqpfc4
— Six Nations (FR) (@SixNations_FR) April 7, 2023
Wilkinson, connu pour ses drops précis, n’a jamais fait la une pour de mauvaises raisons, alors que les tabloïds anglais sont particulièrement féroces et aiment à fouiller toutes les poubelles… Aujourd’hui, Sir Jonny a publié plusieurs ouvrages et sa voix compte dans le milieu du commentaire sportif.
Sir Bill Gammell (Écosse) – 45 millions d’euros
Du rugby aux affaires, un parcours couronné de succès : voilà une expression qui irait parfaitement à Sir Bill Gammell. Né en 1952, l’ancien international écossais a fait fortune dans les affaires, notamment dans l’exploitation de gisements pétroliers et gaziers. Fondateur de la Winning Scotland Foundation, Sir Bill a investi près de 10 millions d’€ millions pour aider les jeunes écossais à atteindre leur potentiel.
Relativement méconnu en France, Sir Bill Gammel a notamment vu sa fortune exploser lorsqu’un champ que son entreprise avait acheté en 2001 en Inde, pour 7,5 millions de dollars, s’est avérée être un énorme gisements de pétrole. Plus d’un milliard de barils de pétrole auraient été exploités sur le site depuis !
Simon McDowell (Irlande) – 49 millions d’€
L’arbitre de rugby irlandais à la retraite Simon McDowell aurait une fortune estimée à ont une valeur nette de 54 millions de dollars en mai 2012, selon le quotidien Sunday Times Rich List. Joueur de rugby passionné jusqu’à ce qu’une blessure l’oblige à raccrocher les crampons en 1990, McDowell, 43 ans, a joué pour le North Ireland Football Club de 1987 à 1990 avant de se tourner vers l’arbitrage, où il a fait ses débuts en 2002. McDowell a été arbitre lors des Coupes du monde 2007 et 2011.
Une nouvelle fois, la fortune de Simon McDowell ne provient pas du fruit de son sport, mais plutôt de sa réussite professionnelle. L’entreprise qu’il a rachetée, spécialisée dans la transformation de minerais, a explosé dans les années 90, après s’être lancée dans le mélange de produits d’enduit pour le béton. L’entreprise, basée à Co Antrim, réalise plus de 5 millions d’€ de bénéfices chaque année.
Basketteur de moins d’1m80, je prends la plume pour parler basket, cyclisme ou football. Je ne crie pas « Go Spurs Go » mais je suis Wemby de près. Et tant pis pour mes Trail Blazers qui végètent à l’Ouest…