Eddie Jones, l’entraîneur de l’Australie, a vigoureusement défendu sa sélection d’équipe pour la Coupe du Monde, face à une avalanche de scepticisme médiatique.
Eddie Jones aux journalistes : « vous n’aidez pas le rugby australien »
L’entraîneur, réputé pour sa franchise, n’a pas mâché ses mots en s’adressant aux journalistes à l’aéroport de Sydney. Le XV d’Australie a été secoué par la controverse concernant l’exclusion de joueurs notables tels que Michael Hooper et Quade Cooper, ainsi que par la démission de l’entraîneur des attaquants, Brad Davis.
Jones a déclaré que Davis avait démissionné « il y a quelques jours » pour des raisons familiales et qu’il avait déjà un remplaçant en tête.
L’expérience et l’héritage de Jones dans le rugby, incluant son mandat comme entraîneur de l’Australie de 2001 à 2005 et sa conduite de l’Angleterre jusqu’en finale de la Coupe du Monde 2019, lui fournissent pourtant une vraie légitimité. Mais ses débuts poussifs en sélection (4 défaites d’affilée) et sa récente liste de joueurs ne convainquent pas les médias.
« Nous allons vous prouver le contraire »
« Nous partons pour une Coupe du monde que vous pensez que nous ne pouvons pas gagner. Dites-nous que nous sommes terribles et nous vous prouverons le contraire. Je peux ressentir votre négativité – elle me colle à la peau. » a affirmé Jones en conférence de presse, visiblement excédé.
Si vous n’avez rien de positif à dire, ne dites rien !
La réaction passionnée de Jones face aux doutes médiatiques concernant les perspectives de victoire de l’Australie en Coupe du Monde souligne les défis psychologiques auxquels sont confrontés les athlètes et les entraîneurs à l’approche des grands tournois. L’appel de l’entraîneur à la positivité face à l’adversité résonne avec le récit ancestral des outsiders qui triomphent contre toute attente. Un bon signal pour l’Australie ? Réponse dans quelques semaines.
Basketteur de moins d’1m80, je prends la plume pour parler basket, cyclisme ou football. Je ne crie pas « Go Spurs Go » mais je suis Wemby de près. Et tant pis pour mes Trail Blazers qui végètent à l’Ouest…