L’arbitre Nigel Owens lance un appel au changement des lois du rugby, estimant que les nouvelles règles ne contribuent pas à l’amélioration du jeu. Owens, qui a raccroché son sifflet il y a deux ans, propose quatre modifications potentielles pour encourager un jeu expansif et dynamique.
Il faut moins de remplacements, selon Owens
Nigel Owens préconise une réduction du nombre de remplacements, passant de huit à quatre ou cinq. Il déclare : « C’est quelque chose que je dis depuis longtemps. Chaque session de questions-réponses à laquelle je participe se conclut toujours par la question de la loi que je souhaiterais changer, et ma réponse est toujours la même : je voudrais voir la loi sur les remplacements modifiée. »
Il souligne que le rugby est un sport physique, et que bien que le risque de blessure soit présent, il est minime comparé aux risques quotidiens que les gens courent simplement en marchant. Selon lui, accepter un certain niveau de risque est inévitable, à moins de transformer le sport de manière radicale.
Moins d’arbitrage vidéo pour un jeu plus « direct »
Owens critique la dépendance excessive envers l’arbitrage vidéo, soulignant que la pression exercée sur les arbitres par différents acteurs nuit à l’authenticité du jeu. Il plaide pour un retour à des performances solides qui favorisent de bons matchs, plutôt que de viser une perfection irréaliste. Selon lui, l’excès de TMO découle d’une peur de l’erreur et limite l’expérience du jeu en direct.
« Les arbitres subissent une pression de la part des spectateurs, des utilisateurs des réseaux sociaux, des entraîneurs, des joueurs, des évaluateurs de performances et des gestionnaires d’arbitres. C’est beaucoup de personnes qui scrutent tout. Je pense que nous devons prendre du recul et nous assurer de relever les éléments qui comptent. »
Être plus strict sur la question des regroupements (rucks)
Owens insiste sur la nécessité d’une application plus rigoureuse des règles concernant les joueurs restant debout lors des regroupements. Il explique que les joueurs qui tentent de récupérer le ballon se font souvent traîner au sol par l’équipe attaquante, ce qui les contraint à lâcher le ballon.
L’ancien arbitre note également que les équipes défensives abandonnent souvent la contestation, laissant ainsi plus de joueurs en position debout du côté défensif, ce qui limite les opportunités d’attaques.
Basketteur de moins d’1m80, je prends la plume pour parler basket, cyclisme ou football. Je ne crie pas « Go Spurs Go » mais je suis Wemby de près. Et tant pis pour mes Trail Blazers qui végètent à l’Ouest…