L’ancien arbitre de rugby Nigel Owens a exprimé son point de vue sur la controverse entourant le carton rouge d’Owen Farrell lors d’un match contre le pays de Galles. Owens, qui a supervisé 100 matchs entre 2003 et 2020, affirme que le rugby est confronté à de sérieux problèmes si l’acte dangereux de Farrell n’est pas considéré comme une expulsion. Or, celui-ci n’a même pas été suspendu un match pour son geste…
Un acte « dangereux » sans circonstance atténuante
Selon Owens, la décision de ne pas expulser Farrell pour son plaquage à l’épaule contre Taine Basham est un sujet de préoccupation majeure. Owens met en avant le fait que Farrell a déjà été sanctionné pour des actions similaires par le passé et a averti que le sport pourrait subir des conséquences graves si le capitaine de l’Angleterre est de nouveau autorisé à échapper à une sanction.
« Avons-nous là un acte d’anti-jeu ? Oui. Avons-nous un contact avec la tête ? Oui. Avons-nous un haut degré de danger ? Oui, sans aucun doute. Avons-nous des circonstances atténuantes ? À mon avis, non. Je ne pense pas qu’il y ait eu un changement tardif de Basham auquel Farrell n’a pas pu s’adapter, il était le seul joueur à contribuer à l’action du tacle. Il aurait dû être sanctionné plus durement. »
Un carton rouge et puis plus rien
Le plaquage de Farrell a suscité une indignation généralisée et le fait que son carton rouge n’ait donné lieu à aucun match de suspension a alimenté un débat déjà houleux dans le monde du rugby. Malgré le soutien logique de son entraîneur Steve Borthwick et de son père, l’entraîneur de l’Irlande Andy Farrell, Owens reste apparemment inébranlable dans le XV de la Rose.
L’ancien arbitre souligne tout de même que le plaquage de Farrell était illégal dès le départ et qu’il ne montre aucun signe d’une tentative légale de plaquage. Pour Owens, il est clair que l’expulsion est la seule décision appropriée pour préserver la sécurité des joueurs et l’intégrité du jeu. Et il y aurait dû avoir des matchs de suspension à la clé…
Basketteur de moins d’1m80, je prends la plume pour parler basket, cyclisme ou football. Je ne crie pas « Go Spurs Go » mais je suis Wemby de près. Et tant pis pour mes Trail Blazers qui végètent à l’Ouest…